mardi 27 octobre 2009

Hiberner loin du monde



Les mots les plus forts sont parfois ceux que l’on glisse dans le silence de l’inutilité. Ce sont aussi ceux que l'on pense très fort et qui resteront à jamais enfouis au fond de nous.
Par peur de déranger, par peur qu'ils ne trouvent pas de compréhension à l'extérieur. Pour se protéger.. et j'en arrive à me demander si un jour je serais comme ces personnes qui parlent très peu, que l'on trouve étranges au premier abord. Ont-elles quelque chose à dire? Préfèrent-elles le taire?
Moins on dit, moins on sera jugé, répété plus loin.
Et finalement, le long d'une vie on ne vit qu'avec soi-même et ses conflits intérieurs.

C’est amusant, car je remarque que je m’acharne à écrire, à aligner des mots, à remplir du vide pour dire que le silence, l’immobilité et la contemplation sont de grandes vertus. Celles qui permettent de penser et de voir le monde avec le recul nécessaire à sa liberté.

Une phrase de Baudelaire résumera peut être tout cela. “Le beau est toujours bizarre”.
Même si je crois que la boîte contenant tous les maux de l’humanité a déjà bel et bien été ouverte, je vous souhaite une excellente semaine !

2 commentaires:

namfarang a dit…

C'est très très beau ce que tu as écris ... me touche beaucoup

charlotttee (organisatrice swap de l'amitié) a dit…

la grande amoureuse des mots que je suis trouve ton post du jour extra ... j'adore.