Ma dernière "thérapie"

-JE FERAI COMME TOI, JE NE MOURRAI PAS- (Anne Tourre) Ed. Robert Laffont

LORSQUE SURGIT UNE MALADIE –GRAVE QUI PLUS EST-, LES « GRANDS », LES ADULTES QUE NOUS SOMMES AVONS TENDANCE À ÉVITER LES GRANDES DISCUSSIONS AVEC LES ENFANTS, QUI LES RÉCLAMENT MUETTEMENT.
RÉSULTANT SÛREMENT DE NOTRE ANGOISSE FACE AUX MOTS QUI PEUVENT S’AVÉRER ÊTRE CRUS, POIGNANTS, BLESSANTS.. MAIS QUI N’ÉCHAPENT MALHEUREUSEMENT PAS À LA RÉALITÉ DU MOMENT.

N’OUBLIONS PAS, QUE NOS CHERS PETITS, ÉPPROUVENT UN RÉEL BESOIN DE COMPRENDRE, DE SAVOIR ET SURTOUT DE NE PAS DEVOIR PORTER –EN PLUS DE LEUR SOUFFRANCE- LA RESPONSABILITÉ DE SAVOIR LA VÉRITÉ SANS QU’UN ADULTE NE SE DIGNE LA LUI AVOUER, LA LUI EXPLIQUER.

DÉTROMPONS CETTE IDÉE FAUSSEMENT GRAVÉE, QU’ILS NE COMPRENDRONT PAS. PRENONS NOTRE COURAGE À DEUX MAINS, AFFRONTONS LA CRUELLE RÉALITÉ (POUR NOUS-MEMES DÉJÀ) ET METTONS DES MOTS SUR LES SOUPçONS, VOIR LES CERTITUDES QU’ILS ONT DÉJÀ.

SANS M’ÉTERNISER PLUS LONGTEMPS, VOICI LE RÉCIT POIGNANT D’UNE RECONSTRUCTION PHYSIQUE ET SPIRITUELLE, QUI PORTE ESPOIR ET COURAGE.

« Je n’avais pas envie de savoir. En fait, ils ne voulaient pas que je sache. Maman paraissait si faible que j’avais toujours la question au bord des lèvres, comme une nausée : va-t-elle mourir ?
Mais leurs airs faux me faisaient ravaler ma demande. J’étais suspendue à leurs mensonges. Au bord du vide. »